Photo Copyright Canada Soccer par Daniela Porcelli.

L’équipe nationale féminine du Canada jouera sous protestation à la Coupe SheBelieves 2023 cette semaine. À l’avenir, l’équipe nationale s’engage à rester hors du terrain pendant la fenêtre d’avril de la FIFA si ses demandes ne sont pas correctement traitées par l’Association canadienne de soccer.

Les deux parties ont été dans un bataille controversée alors que l’équipe féminine fait face à des problèmes fondamentaux qui n’ont pas encore été résolus par l’Association canadienne de soccery compris ce que les joueurs disent être un personnel et des ressources inférieurs par rapport au jeu masculin, et retenu le salaire pour l’ensemble de 2022.

Mardi, Janine Beckie, Christine Sinclair, Sophie Schmidt et Quinn se sont entretenues avec les médias pendant près d’une heure et ont discuté des défis auxquels elles sont confrontées avant la Coupe du monde 2023. Ils estiment que le choix de jouer leur a été enlevé après que le Canada a menacé les joueurs de poursuites judiciaires la semaine dernière s’ils ne participaient pas à la SheBelieves Cup. Avec des tensions à un niveau record, une impasse se profile.

« Il y a une fenêtre FIFA à venir en avril », a déclaré Sinclair. « Nous avons dit que si les choses ne sont pas simplement réglées, si les choses ne sont pas réglées, nous n’irons pas dans ce camp. C’est évidemment comme une solution à court terme. Comme nous l’avons tous dit, nous jouerons à ces jeux en signe de protestation. Évidemment, la prochaine fenêtre de la FIFA ne sera pas le cas.

La relation entre l’Association canadienne de soccer et l’équipe nationale féminine a lentement bouilli au point où une éruption était inévitable.

L’équipe masculine a disputé sa première Coupe du monde en 36 ans en 2022, mettant en lumière le programme masculin – et le traitement que l’équipe a reçu. L’équipe féminine, en comparaison, a remporté des médailles lors des trois derniers Jeux olympiques, dont une médaille d’or historique en 2021.

L’égaliseur fait équipe avec Le IX

L’égaliseur est en partenariat avec Le IX pour apporter plus d’histoires de sport féminin dans votre boîte de réception. S’abonner à L’égaliseur maintenant et recevez 50 % de réduction sur votre abonnement à Le IX pour les bulletins d’information sur les sports féminins dans votre boîte de réception six jours par semaine.

« Pendant très longtemps en tant que femmes, nous nous sommes battues aveuglément », a déclaré Sinclair. « Ne pas savoir de quoi notre fédération était capable en quelque sorte, en termes de soutien. Nous avons tous été témoins du soutien que notre équipe masculine a reçu de notre association alors qu’elle se préparait pour la Coupe du monde l’an dernier. Janine était sur le terrain à la Coupe du monde et a vu de première main les normes qu’ils ont vécues. Nous savons que c’est possible et nous exigeons simplement la même chose.

L’Association canadienne des joueurs de soccer (ACPS) veut le même nombre de personnel de soutien que l’équipe masculine a pu avoir au Qatar lors de la Coupe du monde. L’AP veut également que des listes de camps plus importantes s’entraînent correctement 11 contre 11, et les joueurs veulent également un avenir meilleur. Les équipes nationales de jeunes devraient avoir des programmes au moins trois fois par an, a déclaré Beckie ; un seul camp est au programme cette année.

L’équipe masculine n’a pas fait face à des coupes avant sa Coupe du monde, ce qui pose la question : pourquoi l’équipe féminine ?

« J’étais sur le terrain à Doha », a déclaré Beckie. « J’ai été assez époustouflé par le simple nombre d’employés dont disposait l’équipe masculine. Je sais qu’à chaque fois que nous entrons dans le camp, il y en a probablement près de la moitié moins qu’eux. Je comprends que les Coupes du monde et les grands tournois nécessitent du personnel supplémentaire. Si c’est le cas avec l’équipe masculine, nous nous attendons à ce que chaque membre du personnel que Bev demande ait à notre Coupe du monde.

L’ACPS continue de demander ce qu’il advient de l’argent que Canada Soccer rapporte des commanditaires. Ils ont demandé à voir ce qui arrive et où ça va, mais ils n’ont pas encore reçu de réponses concrètes qui expliquent l’accord de Canada Soccer avec Canadian Soccer Business, « l’entreprise sportive représentant les actifs commerciaux et l’inventaire des propriétés de soccer de renom au Canada ».

« Où est l’argent? demanda Schmidt. « Je suis en colère, je suis frustré, consterné et navré de savoir que des décisions sont prises et ont été prises, ce pari contre le succès de nos équipes nationales tant chez les hommes que chez les femmes est absolument dévastateur. »

Suite à la rencontre des joueurs avec le CSA samedi, Schmidt était frustrée et sur le point d’annoncer sa retraite. Elle prévoyait de rentrer chez elle, mais l’entraîneur-chef Bev Priestman lui a demandé de dormir sur cette décision et, après de nouvelles discussions avec Sinclair, Schmidt a décidé de rester – pour le moment. Schmidt a annoncé mardi qu’elle prendrait sa retraite après la Coupe du monde.